Vendre son terrain n’est pas une décision à prendre à la légère. Pour ce faire, certaines personnes préfèrent confier à une agence la vente pour éviter de longues procédures. Cependant, il est tout à fait possible de vendre son terrain sans faire appel à une agence pour permettre de faire des économies. Reste à savoir comment réaliser la vente dans les meilleures conditions.
Les conditions à remplir avant la vente
Avant de se lancer dans la vente du terrain, il existe quelques conditions importantes à remplir afin d’être crédible auprès des potentiels acquéreurs.
Analyser la faisabilité du projet de vente
Avant tout, il est essentiel de vérifier le plan local d’urbanisme à la mairie. Cela permet d’assurer que le terrain peut être vendu et si la construction d’un immeuble est possible. De plus, ce sont des renseignements qu’il faut en amont fournir à son interlocuteur. Par conséquent, il est nécessaire de consulter des plans à jour.
Déterminer la valeur du terrain
Ensuite, il faut déterminer la valeur du terrain en se basant sur les réalités du marché et les spécificités du terrain. Pour cela, il est possible de se tourner vers un notaire ou un expert foncier. D’ailleurs, vendre-un-terrain.be peut vous aider dans l’évaluation du potentiel de votre terrain. Bien sûr, c’est sur cette base qu’on peut fixer le prix de vente. À défaut, on risque de proposer un prix trop élevé ou pire un prix trop bas par rapport à la valeur réelle du terrain.
Faire appel à un géomètre expert
Si on ne souhaite vendre qu’une partie du terrain, il est nécessaire de contacter un géomètre pour délimiter la surface du terrain mis en vente. Ce dernier va faire une déclaration à la mairie pour informer que le terrain sera divisé en lots. Puis, il établit un document montrant à quoi ressemble le terrain désormais divisé.
Les démarches pour vendre soi-même son terrain
Quand toutes les conditions sont remplies, il faut à présent envisager de façon plus concrète la vente du terrain en respectant quelques démarches.
Publication de l’annonce
Durant la rédaction de l’annonce, il faut donner des précisions pour attirer les acquéreurs en mentionnant l’emplacement du terrain, ses caractéristiques, sa surface. Prendre des photos du terrain est un atout pour le mettre en valeur. Sans oublier de choisir des sites célèbres pour l’annonce afin de rendre l’offre plus crédible.
Négocier l’offre d’achat avec l’acheteur
La personne intéressée par le terrain va certainement proposer une offre d’achat. Le prix initial peut correspondre à celui que l’acquéreur a proposé. Alors, il faut juste se rendre chez le notaire et de conclure la vente conformément à la loi. Toutefois, il se peut que sa proposition soit inférieure au prix du terrain. Alors, il est nécessaire de faire une contre-proposition à l’acheteur.
Conclure la cession du terrain
Lorsque le prix est définitivement convenu par les deux parties, il ne reste plus qu’à prouver la conclusion de la vente par un document appelé acte de vente. Ce dernier permet le transfert de propriété ainsi que le paiement de la somme convenue. La signature de cet acte doit se faire en présence d’un notaire.
Anticiper les aspects techniques et fiscaux avant la cession
Au-delà de la publicité et de la négociation, il est crucial de préparer les éléments techniques qui influenceront la commercialisation et le prix : la viabilisation, l’assainissement, l’étude géotechnique, les servitudes et l’accessibilité du terrain. Un terrain non viabilisé engendre des travaux de raccordement (eau, électricité, télécommunications, éventuellement gaz) et des frais d’assainissement collectif ou individuel ; ces contraintes doivent être chiffrées et portées dans l’annonce ou la documentation remise aux acquéreurs potentiels. Faire réaliser un diagnostic de sol et une étude de drainage, vérifier l’absence de risques naturels ou de servitudes d’utilité publique et mettre à jour le cadastre et le bornage contradictoire permettent d’éviter des surprises lors de la promesse de vente et renforcent la transparence de l’opération.
Sur le plan juridique et fiscal, il convient d’anticiper la taxe d’aménagement, la possible plus-value foncière et l’existence d’un droit de préemption urbain qui pourrait intervenir au moment de la cession. Insérer des clauses suspensives adaptées (obtention d’un permis d’aménager, financement de l’acquéreur) dans la promesse de vente protège le vendeur et l’acheteur. Enfin, préparer un dossier technique complet — plans de masse, certificats d’urbanisme, rapport de sol, estimation des coûts de viabilisation — facilite les échanges avec les services d’urbanisme et les banques, et améliore la lisibilité de l’offre. Pour approfondir ces points pratiques et réglementaires, vous pouvez consulter le site d’infos Immobref qui propose des fiches sur la fiscalité et les procédures foncières.
 
        