Un prêt hypothécaire s’accompagne souvent d’une question récurrente. Combien coûtent réellement les frais de notaire ? Cette dépense pèse sur le coût d’acquisition. Et avec les droits d’enregistrement, les honoraires du notaire et les frais annexes, le montant varie. Il dépend de la région, de la composition du ménage ou du type de bien.
Les frais de notaire et leur poids réel dans un prêt hypothécaire
Les frais de notaire peuvent représenter entre 6 % et 12 % du prix du bien. Une fourchette large, mais révélatrice. Pour évaluer au mieux votre situation, il existe certains outils. La simulation frais de notaire avec Meilleurtaux, par exemple, vous permet d’avoir une estimation claire et rapide, en intégrant tous les paramètres du projet.
Car il faut savoir que les frais de notaire, en augmentation dans certains départements, ne concernent pas seulement la rémunération du professionnel, loin de là. Ils englobent aussi des taxes, des droits d’enregistrement, de la TVA, et toute une série de frais administratifs. Dans le cas d’un prêt hypothécaire, le coût augmente. Car il ne s’agit plus d’un seul acte à signer, mais de deux : l’acte d’achat et l’acte de crédit.
Le premier comprend les droits d’enregistrement, les honoraires du notaire, la TVA sur ces honoraires, ainsi que des frais divers liés à la rédaction de l’acte. Le second, lui, ajoute les frais d’inscription hypothécaire, les honoraires liés à l’acte de prêt, et d’autres débours.
Anticiper les frais de notaire pour mieux maîtriser son budget
Les frais de notaire sont réglementés. Ils sont calculés selon un barème dégressif basé sur le prix du bien immobilier. Ce n’est donc pas une variable d’ajustement. Ce qui peut être ajusté, en revanche, c’est la manière dont on les finance.
Certains choisissent d’inclure les frais de notaire dans le prêt. D’autres préfèrent les payer comptant. Les deux options ont leurs conséquences. Les inclure dans le prêt augmente le capital emprunté, donc les intérêts. Les payer comptant exige d’avoir de l’argent directement disponible, ce qui n’est pas toujours le cas.